Comment la CCC peut aider les exportateurs canadiens dans l’Indo-Pacifique

Le Canada a participé activement au développement des relations commerciales dans la région indo-pacifique et la CCC est là pour soutenir les exportateurs canadiens. Que vous souhaitiez travailler avec les gouvernements aux niveaux fédéral, provincial, étatique ou municipal, avec des entreprises d’État ou des sociétés d’État, nous pouvons vous aider à accroître vos exportations internationales vers les marchés gouvernementaux.

La CCC est une société d’État dans le portefeuille du Commerce international du gouvernement du Canada. Elle est l’agence de passation de contrats gouvernement à gouvernement du Canada et la seule à offrir une expertise en matière de passation de contrats internationaux pour aider les exportateurs canadiens de toutes tailles à vendre à des gouvernements fédéraux, étatiques ou municipaux dans le monde entier.

Nous acceptons des contrats de livraison de biens et de services pour le compte d’entreprises canadiennes dans de nombreux secteurs, principalement l’aérospatiale, la défense, les infrastructures, les technologies propres, les énergies renouvelables et les technologies de l’information et de la communication (TIC). Nous pouvons également accepter des contrats dans d’autres secteurs.

Nous proposons différents programmes aux entreprises canadiennes.

  • Maître d’œuvre DoD des É.-U. est un service par lequel nous aidons le ministère de la Défense des États-Unis à s’approvisionner auprès d’entreprises canadiennes par l’entremise de la CCC.
  • Maître d’œuvre international est un service qui permet à la CCC de signer des contrats commerciaux avec des gouvernements du monde entier pour l’achat de biens et de services disponibles au Canada.
  • Service d’approvisionnement fournit une expertise en matière d’approvisionnement par la CCC au gouvernement fédéral canadien afin de déployer rapidement des programmes d’aide ou d’assistance internationale.
  • L’Outil de recherche d’appels d’offres internationaux, ou GBOF, est une plateforme en ligne qui compile des opportunités provenant de plus de 40 sources et de 200 juridictions dans le monde entier.
  • Les services consultatifs fournissent des conseils sur les programmes de la CCC et orientent les entreprises canadiennes vers d’autres services d’exportation et d’affaires au sein du gouvernement du Canada.

Maître d’œuvre DoD des É.-U.

Le département de Défense des États-Unis s’intéresse de près à l’adaptation au climat. Depuis 2021, le DoD a publié plus de 15 stratégies et plans liés au climat, dont la stratégie industrielle de défense nationale de 2024 (National Defense Industrial Strategy). Elle vise à garantir la sécurité des chaînes d’approvisionnement dans le DoD et à prendre en compte les impacts du changement climatique. Elle établit un cadre flexible pour les actions visant à mettre en place des chaînes d’approvisionnement résilientes.

Lorsque vous établissez votre profil avec le département de Défense des États-Unis, n’oubliez pas que le département accorde de l’importance à la résilience climatique, alors utilisez des termes en ce sens.

Que ce soit votre première fois ou que vous soyez un exportateur chevronné, la CCC peut vous guider à travers les étapes initiales de l’enregistrement, vous aider à naviguer dans le processus de sollicitation et résoudre les problèmes réglementaires qui se posent en cours de route.

Maître d’œuvre international

Le maître d’œuvre international est un programme unique conçu pour répondre à des besoins spécifiques et complexes en matière de contrats gouvernementaux en dehors des États-Unis.

Nous transformons ce qui serait un accord commercial BàG en un contrat GàG (gouvernement à gouvernement) qui, pour l’essentiel, rétablit l’équilibre des forces entre les parties. Le GàG est souvent utilisé dans des cas urgents et impérieux, car il permet d’ouvrir certaines voies d’approvisionnement en dehors des processus concurrentiels normaux. Notre programme est conçu pour être souple et chaque contrat est adapté aux circonstances.

Cela nous permet, par exemple dans le domaine des infrastructures, de prendre le temps qu’il faut entre la proposition et la négociation et les considérations détaillées pour répondre aux besoins de l’acheteur, y compris ceux liés à la résilience climatique. Le GàG peut également être utilisé pour les contrats de service et la passation rapide de contrats pour les interventions en cas de catastrophe.

Qualifications des entreprises canadiennes

La CCC recherche généralement des entreprises dont les produits et services sont achetés par les gouvernements, qui ont la capacité financière de poursuivre des accords importants, qui ont plus de deux ans d’expérience dans la vente de produits ou de services à un gouvernement, et qui ont une feuille de route ou des plans pour vendre à l’échelle internationale.

La CCC conseillera pour savoir si nous sommes avantageux pour eux sur ce marché, si le gouvernement peut passer des contrats GàG, et comment nous y arriverons. Nous recherchons généralement des opportunités de plus de dix millions de dollars, bien que nous puissions descendre jusqu’à un million de dollars.

Processus de vérification préalable

La CCC procède d’abord à une vérification préalable (diligence raisonnable) d’une entreprise canadienne ayant des produits et des services à vendre spécifiquement à un gouvernement étranger. Cela permet à la CCC de qualifier une entreprise canadienne en tant que client de la CCC et de comprendre si l’entreprise et ses capacités correspondent à la passation de contrats GàG.

La deuxième étape de cette vérification préalable consiste à examiner l’opportunité réelle. Une fois ces deux étapes complétées, elles constituent la base d’un cadre d’atténuation des risques appliqué tout au long de la durée de vie du contrat afin d’atténuer les risques qui pourraient survenir.

Vendre au département de la Défense des États-Unis suit un processus différent de celui du service maître d’œuvre international. Les entreprises canadiennes sont invitées à contacter la CCC pour en savoir plus.

 Après la vérification préalable

Après que la CCC a conclu une entente de service avec cette entreprise canadienne, nous soumettons une proposition et négocions un accord avec l’acheteur du gouvernement étranger. Après des négociations fructueuses, la CCC signe un contrat principal avec l’acheteur gouvernemental étranger et un contrat domestique simultané avec l’entreprise canadienne pour la fourniture des biens et services.

Frais de recouvrement des coûts

Les organisations qui utilisent le service maître d’œuvre DoD des É.-U. de la CCC n’ont pas de frais de recouvrement des coûts à prendre en compte.

Pour le service maître d’œuvre international, la CCC facture des frais de recouvrement des coûts qui sont généralement intégrés dans le contrat principal que l’acheteur doit payer. Dans le cadre de ces frais, la CCC fournit une garantie d’exécution du contrat, également connue sous le nom de garantie souveraine.

L’entreprise canadienne fournit les produits et services directement à l’acheteur, mais la CCC gère l’exécution du contrat et l’administration des contrats avec l’acheteur gouvernemental étranger. Notre supervision et notre administration financière réduisent les risques liés au contrat et fournissent des leviers supplémentaires pour résoudre les problèmes imprévus.

Australie – Formation de la Force aérienne

Dans le cadre d’une passation de contrat GàG, nous avons livré de la formation avancée des simulateurs offerts par l’entreprise canadienne Bluedrop Performance Learning à la Force aérienne royale australienne (RAAF).  Le simulateur de formation en réalité virtuelle permet aux responsables du chargement du C-130J Hercules de s’entraîner aux procédures dans un environnement virtuel réaliste et immersif.

Bangladesh – Avions et potasse

La CCC a conclu un contrat GàG avec Biman Airlines au Bangladesh pour l’acquisition de trois avions bimoteurs Dash 8-200 De Havilland. Ces appareils ont joué un rôle clé dans l’expansion de la flotte de Biman et dans l’amélioration du transport aérien régional, en permettant un meilleur service et une meilleure connectivité sur le marché domestique et les marchés voisins.

Nous travaillons également en étroite collaboration avec la Corporation de développement agricole du Bangladesh (Bangladesh Agricultural Development Corporation – BADC) pour rencontrer les besoins en potasse du pays, un ingrédient essentiel des engrais agricoles. Avant la guerre en Ukraine, nous répondions à environ 30 % des besoins en potasse du pays. Toutefois, en réponse aux perturbations de l’approvisionnement, notre collaboration avec Canpotex a permis à la CCC de prendre le relais et de rencontrer 100 % de la demande de potasse du Bangladesh, contribuant ainsi à soutenir et à accroître la production agricole du pays.

Bermudes – Aéroport

Un autre projet remarquable auquel nous avons participé est le réaménagement de l’aéroport international L.F. Wade (également connu sous le nom d’aéroport des Bermudes). Le gouvernement des Bermudes souhaitait moderniser le terminal de l’aéroport afin d’améliorer le flux de passagers et de rencontrer les futures demandes en matière de transport. Dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP), la CCC a livré une solution complète aux côtés d’AECOM.

Ceci inclut la construction d’un nouveau terminal et la garantie du financement du projet. Le terminal rénové comprend des comptoirs de vérification supplémentaires, des espaces plus grands pour les départs et les arrivées, et intègre une technologie de pointe pour améliorer l’expérience des passagers.

Le projet a bénéficié d’une reconnaissance internationale, remportant le prix « Deal of the Year » dans le domaine des infrastructures décerné par un grand magazine du secteur en 2017. De plus, il a reçu les éloges du Premier ministre et du ministre des Finances des Bermudes pour son impact transformateur sur l’infrastructure du transport aérien du pays.

Pérou – Projet d’irrigation

Au Pérou, nous avons eu le privilège de travailler avec le gouvernement péruvien pour participer au plus grand projet d’irrigation au goutte-à-goutte du monde. Le ministère du développent agricole et de l’irrigation cherchait à améliorer la productivité des terres agricoles, à étendre les cultures dans de nouvelles zones et à fournir un accès à l’eau potable aux communautés locales. Pour atteindre ces objectifs, nous avons mis en œuvre la troisième phase du projet d’infrastructure CHAVIMOCHIC dans le cadre d’une entente de collaboration entre la CCC, le gouvernement péruvien et HATCH.

Cette phase a permis d’améliorer l’irrigation de 48 000 acres de terres agricoles existantes, ouvrant ainsi 62 000 acres de nouvelles terres cultivables. Le projet a également fourni de l’eau potable à 40 000 familles, ce qui a profondément impacté la production agricole et le bien-être de la communauté.

Roumanie – Réacteur atomique

Dans le secteur de l’énergie propre, la CCC a obtenu un contrat pour aider le gouvernement roumain à assurer la viabilité à long terme de ses installations nucléaires en effectuant l’entretien nécessaire et en prolongeant la durée de vie opérationnelle du réacteur atomique C1.

Le contrat de 780 millions de dollars a été attribué à la CCC en tant que maître d’œuvre, avec un contrat direct d’Atkins Realis. Le rôle de la CCC dans ce projet a permis de supprimer le cautionnement de bonne exécution. Avec les contrats GàG, il y a souvent des opportunités de négocier la réduction ou la suppression des cautionnements d’exécution, en fonction des spécificités du cas et des gouvernements impliqués. Il s’agit d’une considération essentielle pour les deux parties lors de la structuration des ententes GàG.

Bolivie – Lutter contre des incendies de forêt

En 2019, le gouvernement de la Bolivie a demandé une aide urgente pour lutter contre des incendies de forêt dévastateurs près de la région amazonienne. Les incendies avaient causé d’importants dégâts et le gouvernement avait besoin d’un soutien immédiat pour faire face à la crise.

En seulement six jours, la CCC a réussi à faciliter la conclusion d’un contrat avec Coulson Aircrane, déployant deux avions Sikorsky et un hélicoptère de transport lourd Chinook pour fournir des capacités aériennes essentielles de lutte contre les incendies. La rapidité et l’efficacité avec lesquelles nous avons pu mobiliser cette réponse ont été impressionnantes, surtout si l’on considère que la finalisation de la plupart des contrats prend généralement plusieurs mois.

Nous avons également aidé le gouvernement de l’Argentine avec des services de lutte contre les incendies.

UE – Avions

Toujours dans le même domaine de la lutte contre les incendies, la CCC s’est appuyée sur le mécanisme de protection civile de l’Union européenne pour signer des contrats GàG avec plusieurs gouvernements européens, incluant la Croatie, la France, l’Espagne, le Portugal, l’Italie et la Grèce. Grâce à ce partenariat, la CCC a facilité la vente d’avions de Havilland à ces pays, leur fournissant des capacités aériennes avancées de lutte contre les incendies afin d’améliorer leur réponse aux feux de forêt.

La CCC travaille en étroite collaboration avec plusieurs partenaires clés du gouvernement dans le cadre d’Équipe Canada, un effort de collaboration visant à soutenir les entreprises canadiennes à l’échelle mondiale.

Service des délégués commerciaux (SDC)

Le Service des délégués commerciaux (SDC) est le réseau de représentants commerciaux officiels du Canada auprès des ambassades et des hauts-commissariats du monde entier. Comme Exportation et développement Canada (EDC), le SDC fournit de précieux renseignements sur les marchés, des conseils stratégiques et des présentations d’entreprises essentielles. Le SDC dirige également les foires commerciales du Canada et organise des missions commerciales à l’étranger, ce qui permet aux entreprises de présenter leurs produits et services sur les marchés internationaux.

Pour les entreprises prêtes à exporter, le SDC aide à identifier les opportunités potentielles et peut aider à résoudre les problèmes pendant l’exécution du contrat. La CCC travaille avec le SDC sur chaque projet. L’équipe du SDC est nos yeux et nos oreilles sur le terrain dans les marchés étrangers, fournissant des informations locales inestimables et un soutien dans la poursuite de nouvelles opportunités.

Exportation et développement Canada (EDC)

EDC soutient les entreprises canadiennes en offrant des produits de financement de capital et d’assurance adaptés aux besoins spécifiques des projets. La CCC collabore parfois avec EDC lorsque leurs solutions de financement ou d’assurance peuvent ajouter de la valeur à nos projets. Cependant, la CCC ne se limite pas à travailler exclusivement avec EDC; elle peut collaborer avec diverses institutions financières.

Nous collaborons également avec des organismes de crédit multilatéraux ou étrangers, surtout lorsque nous entreprenons des projets dans d’autres pays. Dans certains cas, le pays hôte peut avoir accès à des sources de financement privées plutôt que de compter uniquement sur des fonds gouvernementaux. La CCC peut aider à intégrer ces options financières dans la structure du projet.

Ensemble, ces partenariats permettent à la CCC de livrer des projets complexes et de grande envergure tout en offrant un soutien complet pour assurer le succès des entreprises canadiennes sur les marchés mondiaux.

GBOF

Le GBOF est notre plateforme web qui permet aux entreprises canadiennes de rechercher des opportunités de gouvernement à l’aide de leurs mots-clés et de recevoir les nouvelles opportunités par courriel à la fréquence de leur choix.

L’outil traduit l’objet de la sollicitation en anglais ou en français et vous aide à trouver rapidement des opportunités auxquelles vous pouvez donner suite, quelle que soit la langue dans laquelle elles ont été rédigées à l’origine. Un bon conseil : certaines entreprises fournissent un service de conseil, facturant pour faire ce que le GBOF fait gratuitement. Il vous suffit de vous inscrire en visitant le site gbof.ca.

Q: « Quels sont les pays de l’Indo-Pacifique dans lesquels la CCC est active et quels conseils pourriez-vous nous donner pour commencer à travailler au sein de l’Indo-Pacifique? »

La CCC est active dans de nombreux pays de l’Indo-Pacifique, incluant l’Indonésie et l’Australie. Lorsque vous travaillez dans la région, il est important de travailler en étroite collaboration avec l’ambassade locale et les délégués commerciaux. Ils peuvent connaître des opportunités avec différents niveaux d’autorité et peuvent faciliter les introductions.

La participation à des missions commerciales est un autre moyen d’étendre votre portée régionale. Si vous participez à des foires commerciales, discutez avec les représentants du gouvernement exposant et demandez qui est l’autorité responsable du pavillon et si le ministre a l’intention d’assister à la foire.

 

Q: « Est-ce que la CCC soutient uniquement les contrats GàG de grande envergure? »

Bien que la plupart de nos contrats hors du DoD des É.-U. soient supérieurs à 10 millions de dollars, nous soutenons des contrats plus petits s’il y a un besoin de passation de contrats GàG. Par exemple, en Australie, une cathédrale cherchait à acquérir, enfin, à remettre à neuf un orgue pour 2 millions de dollars. La cathédrale nous a demandé de l’aider à qualifier l’exportateur et souhaitait travailler avec le Canada. La CCC a donc facilité la conclusion d’un contrat GàG en tant que maître d’œuvre.

Notez qu’un contrat de 10 millions de dollars peut être une transaction unique ou un contrat de cinq ans. Un contrat de cinq ans, disons 2 millions par an, est tout à fait accessible à certaines PME. Par ailleurs, si le contrat est simple, nous envisagerons des contrats plus petits. Dans le cas contraire, il se peut que nous ne soyons pas en mesure de le soutenir.

 

Q: « Quand dois-je faire appel à la CCC si nous travaillons déjà avec un gouvernement? »

Si vous travaillez déjà avec un gouvernement, plusieurs options s’offrent à vous. Si le gouvernement apprécie votre solution, il peut désirer lancer un DDP ou préférer un contrat direct.

Certains gouvernements peuvent attribuer un contrat à fournisseur unique directement à votre entreprise ou se tourner vers un autre gouvernement (comme la CCC). Si vous souhaitez explorer les possibilités de GàG avec le gouvernement, nous vous suggérons de nous en parler et de suivre notre processus de vérification préalable afin que vous sachiez à l’avance si cette option contractuelle s’offre à vous.

– Bonjour à tous très heureux d’être ici avec vous aujourd’hui. Mon nom est Claude Gendron, je suis le directeur de l’acquisition des clients et de la sensibilisation à la corporation commerciale canadienne. Avant de débuter, j’aimerais souligner que la CCC, la corporation commerciale canadienne, est située sur le territoire traditionnel et non cédé de la Nation algonquine Anishinabeg dont la présence ici remonte à des temps immémoriaux. 

– Nous avons organisé ce webinair en raison d’importance, croissance croissante de l’engagement des partenaires du gouvernement du Canada au niveau du commerce international, compte tenu de l’intérêt croissant des entreprises et aussi des opportunités que regorge la région de l’indo-pacifique. La ministre Ng Mary Ng à piloter plusieurs missions commerciales récemment en Malaisie, au Vietnam, en république de Corée. 

– Mais donc la CCC, les services et les programmes de la CCC peuvent aider un certain nombre d’exportateurs dans leur démarche et à gagner en fait des contrats auprès des gouvernements étrangers. Donc, on a pensé que c’était important que les entreprises puissent une entreprise canadienne exportatrice, puisse apprendre des services que nous offrons et comment on peut les aider pour les aider vraiment à avoir du succès à l’international. Donc, sans plus tarder, je vais présenter, je vais sortir ma présentation et puis je vais débuter la présentation. On aura une période de questions réponses à la fin. Et donc vraiment votre participation est la bienvenue. 

– Donc je vais partager mon écran maintenant et est ce que vous voyez bien mon écran parfait. Donc comment la CCC peut aider les exportateurs canadiens dans l’Indo-Pacifique. Ma présentation va porter sur trois sur trois aspects. Qu’est ce que la CCC, quels sont nos programmes et services. Quels sont les exemples de réussite que nous avons eu par le passé pour vous donner des exemples de type de projet qui fonctionnent bien. Dans un deuxième temps, on va parler de ou est ce qu’on peut trouver ces opportunités. 

– Quelles sont les les différents groupes, les différents partenaires, les ressources disponibles pour trouver ces opportunités. Et enfin, comment on peut travailler avec la CCC, comment on peut démarrer avec nous, quelles sont les différentes étapes. Donc la CCC est une agence de la Couronne du gouvernement du Canada, établie par une loi du ministère de la justice établie par le Parlement canadien. Nous avons été fondés en 1946. Nous sommes la seule agence du gouvernement du Canada qui offre une expertise et des services en matière de passation de marchés internationaux afin de supporter des exportateurs dans leur démarche à l’international. 

– Donc, nous aidons les exportateurs de toute taille à vendre des solutions à des gouvernements, à tout palier de gouvernements à l’international. L’année et la dernière année fiscale en 2023-2024, on a soutenu plus de 15 000 emplois dans le monde, dont une grande partie au Canada pour 3,2 milliards de contrats. Dans les 10 dernières années, on a supporté plus de 23 milliards de contrats à l’international. On est actif dans plusieurs secteurs. Dans les diapositives ici, vous voyez que la défense, on a supporté 1,4 milliards de contrats au cours de la dernière année, 730 millions en infrastructures ont a été aussi très actifs en aérospatiale, dans les technologies de l’information, des communications éthiques et dans d’autres secteurs. 

– Ce qui est important de noter ici, c’est que la CCC, on n’a pas vraiment un secteur de prédilection. On va supporter des exportateurs qui ont des solutions intégratrices et clés en main, qui peuvent remplir des besoins, répondrent à des besoins de gouvernement étrangers. Et donc ça, ça peut être vraiment un grand nombre de secteurs. Bien évidemment, nous allions avec les directives du gouvernement du Canada et les engagements international en matière de énergie propre. Donc on ne peut pas supporter, par exemple, un projet de de développement dans le gaz et le pétrole par exemple. 

– Donc on va s’enligner sur les agréments du plan du Canada, mais on peut vraiment être actif dans un nombre incalculable de secteurs. La dernière, au cours de 2022-23 ont a été actifs dans 62 pays. Je crois que l’année précédente, c’était 90 pays. Ça varie beaucoup d’année en année, les pays avec lequel on est actif, comme on peut être actif dans plusieurs paliers de gouvernement, ce n’est pas juste les agences centrales, ce n’est pas juste les agences étatiques, ça peut être les municipalités. Ça peut être les agences étatiques para-étatiques. 

– Dans certains cas, ça peut les entités privées aussi. Mais vraiment le 99 % de nos activités touchent les autorités gouvernementales. Vous voyez ici que dans la corne ouest de l’Amérique à l’Amérique du sud et aussi l’Amérique centrale ou les Caraïbes, on a une très forte présence l’Europe, l’Europe centrale, l’Europe de l’Est aussi. L’Europe de l’Ouest en a été quand même très actifs en Asie-Pacifique. Vous voyez l’Indonésie, l’Australie, le Bangladesh, les Philippines sont des pays ou on a quand même beaucoup de d’activité, le Moyen-Orient également, mais on n’a pas vraiment de limite. 

– Il y en a une équipe de développement d’affaires qui va répondre à des demandes de gouvernements acheteurs et va aller rencontrer nous-même on va faire nos propres démarchages d’affaires. Et donc ses collègues vont vont aller à l’international, mener des missions de leur propre gré. Il y a aussi des exportateurs qui viennent auprès de nous avec des opportunités qui nous demandent de les soutenir. Donc ça va emmener à des rencontres auprès de gouvernements acheteurs, à la demande des exportateurs. On a plusieurs programmes, on a 23 programmes principaux avec certains outils et un service conseil que nous offrons aux exportateurs. 

– Le premier programme est un program de maître d’oeuvre ou on en anglais comme Prime contractor. Donc programme de maître d’oeuvre auprès du ministère de la Défense américaine, département de la Défense américaine. On a un maître d’oeuvre à l’international et a un programme d’approvisionnement direct pour l’aide internationale canadienne internationale. On offre aussi un outil de d’appel d’offres de recherche d’appels d’offres internationaux dont je parlerai plus tard dans ma présentation, et les services conseil. Les services conseil, on va aider un exportateur dans ces démarches. 

– Donc, si l’exportateur est à la recherche d’une opportunité dans un certain marché, on va faciliter les introductions avec les nos ambassades à l’international. Ça peut être aussi que les équipes provinciales, le Québec par exemple, ou l’Ontario, Colombie-Britannique ou l’Alberta, on va donner du coaching du mentorat sur comment travailler l’opportunité de gré à gré de gouvernement à gouvernement. 

– Donc un nombre d’assistance, plusieurs niveaux d’assistances qu’on va faciliter on a une pratique de portes ouvertes dans le sens que si l’entreprise ne se qualifie pas avec nos services, on va tenter de aider à faciliter les introductions à travers le reste et des agences du portefeuille du gouvernement du Canada ou de d’autres agences ou de d’autres services du gouvernement du Canada qui peuvent aider les exportateurs. Au niveau de l’approvisionnement pour l’aide canadien internationale, le Canada prend des engagements international, que ce soit pour aider dans le cas de désastres naturels de tremblements de terre, de feux de forêt, ou bien pour aider dans l’effort de la lutte au niveau de la guerre pour soutenir l’Ukraine contre l’envahissement de la Russie. 

– Et donc le Canada fournit toute l’approvisionnement direct, au niveau de la logistique au niveau des contrats. Donc ça passe par nous. C’est nous qui menons ça au niveau des deux premiers programmes dans la diapositive. Je vais en parler dans les prochaines diapositives. Donc, au niveau du maître d’oeuvre auprès du département de la Défense américaine depuis 1956, la CCC administre un Accord de partage de production. Essentiellement, ça permet aux entreprises canadiennes de fournir des solutions directement au gouvernement américain au niveau du ministère de la Défense. 

– Donc, c’est un moratoire sur le Buy American Act et c’est une l’entrée qui ça permet de l’entrée de marchandises en franchise de droit. Donc ça permet aux entreprises canadiennes de vendre directement sans avoir à établir une présence aux États-Unis. La CCC est inscrite dans la loi américaine et ça s’appelle DFARS supplement. Donc on est l’agence d’approvisionnement par excellence au niveau du Canada. 

– Donc la plupart tous les entreprises qui veulent vendre dans la Défense américaine sont invitées de participer avec la CCC comme maître d’oeuvre. Il n’y a pas de frais de participation pour les compagnies canadiennes à ce service. On bénéficie d’un soutien de la part du Parlement canadien pour gérer ce programme là pour tout contrat qui sont de plus de 250 000 $ américain, la CCC peut intervenir. Un autre programme que nous avons est le maître d’oeuvre international. Ce maître d’oeuvre international c’est un programme que nous avons à l’international qui inclut aussi les États-Unis à l’extérieur de la défense, mais à l’international hors États-Unis, on couvre tous les secteurs incluant la défense. 

– Ce programme est administré différemment de de notre autre programme dont je viens de mentionner. La Défense américaine elle fonctionne sur appel d’offres public à l’international, notre programme, il est différent puisqu’il fonctionne à l’extérieur du cadre d’un appel d’offre compétitif. On va fonctionner dans des cadres de contrats directs, gouvernement à gouvernement et on peut travailler avec n’importe quel palier de gouvernement d’autorité para-étatique étatique que ça soit les autorités portuaires aéroportuaires des compagnies d’aviation, les les agences municipaux, gouvernement municipal provincial fédéral, premier ministre primature présidentielle. Il n’y a pas de limite sur les nombres d’autorités qu’on peut travailler. 

– On va travailler avec des pays qui sont alliés avec le Canada. Donc, des pays ont dit en anglais like minded, qui sont des pays alliés des pays ou est qu’on a des bons rapports, des bonnes relations bilatérales, mais également des pays qui pourraient avoir certaines contraintes ou lacunes au niveau managérial au niveau de la gouvernance pour acquérir certaines solutions qui est importante pour eux. Donc, si vous avez une solution qui répond à un besoin de gouvernement étranger, une solution qui est relativement niche ou innovatrice. Donc, qui pourrait y avoir une possible, une possibilité d’explorer un contrat direct. 

– Donc, un contrat direct de la façon que nous fonctionnons à la CCC, c’est que l’autorité en question pourrait avoir des exceptions dans dans la façon qu’elle octroie les contrats qui lui permet de justifier un contrat direct sans appel d’offres. La CCC peut approcher à votre demande le gouvernement acheteur avec vous pour co-développer un projet sans appel d’offres avant même qu’un appel d’information un RFI ou l’appel d’offre arrive donc vraiment avant ces stades là, ou est ce que la discussion avec l’acheteur va permettre identifier les besoins. 

– Et on n’a pas de de contrat préétabli de modèles de contrat. On va vraiment discuter avec l’acheteur sur, c’est quoi les besoins qu’il à c’est quoi le budget qu’il peut avoir? C’est quoi la portée du projet? Qu’est ce qui l’exportateur va peut être suggérer d’une approche à moindre coût, une approche plus personnalisée pour répondre aux besoins vraiment plus adaptée au gouvernement qui n possiblement n’a pas l’expérience ou l’expertise nécessaire pour faire l’appel d’offres. Et donc, et donc c’est un peu la façon qu’on va approcher, la CCC qu’elle va permettre de faire, la CCC va, elle va offrir une garantie souveraine de performance de contrat auprès du gouvernement acheteur, ce qui va permettre de fournir un certain niveau de confiance et de confort à un acheteur afin de lui permettre d’être assez confortable, de justifier un contrat auprès d’un autre gouvernement. 

– Donc, la CCC, ce qu’elle va faire, c’est qu’elle va prendre l’opportunité de l’exportateur à la demande de l’exportateur, va la transformer une opportunité bilatérale entre deux pays, ou est ce que la CCC va signer comme au nom du gouvernement du Canada, en fournissant cette garantie souveraine de contrat, la CCC devient imputable et responsable du contrat légalement. La CCC elle, va signer un sous-contrat au niveau domestique avec l’exportateur, le contrat de la CCC au niveau bilatéral, va inclure l’ensemble des obligations du contrat, incluant des obligations additionnelles qui seront propres à la CCC et qui auront été discutés en amont avec l’exportateur. 

– Et donc cette approche offre une voie alternative à des contrats qui sont sous appel d’offres, permet au gouvernement acheteur de sauver beaucoup de temps dans le projet, permet à la compagnie canadienne, dans sa proposition de valeur de tasser les compétiteurs. Il y a peut être des marchés que la compagnie canadienne n’est pas certain de gagner. Et ça prend, ça coûte cher faire des appels d’offres et ça prend du temps. Donc, pour un gouvernement qui a un besoin prioritaire ou urgent à une solution, mais un contrat gouvernement à gouvernement peut apporter une solution innovatrice et une bonne alternative. Il y a d’autres agences dans le monde qui se disent, qui mettent de l’avant des contrats gouvernement à gouvernement mais en réalité ils signent des contrats, des protocoles d’entente MOU sans plus. 

– Nous on est signataire du projet avec toutes les responsabilités qui s’imposent. La CCC est une agence de contrats. On ne fait pas de financement, mais on peut, on va travailler avec les instances financières. EDC est une institution qui apporte de capital de projet working capital qui apporte aussi des solutions de produits contre les assurances contre les risques des produits d’assurance. Mais on pourrait travailler aussi avec d’autres institutions financières comme la Deutche Bank et JPMorgan Chase et d’autres institutions financières. On n’a pas vraiment de limite. On peut faire aussi la syndication bancaire ou utiliser le compte du gouvernement du Canada avec le ministère des Finances dans certains projets a plus haut risque. Donc comment fonctionne les contrats de gouvernement à gouvernement? 

– Donc la plupart du temps, c’est l’exportateur qui va venir auprès de nous, qui va cogner à notre porte pour nous demander de l’aide parce que il est en avec un gouvernement acheteur qui est très intéressé par la solution et possiblement qui a une ouverture d’éviter de faire un appel d’offres. Donc nous, ce qu’on va devoir faire, c’est de valider l’opportunité avec l’exportateur, s’assurer que l’exportateur puisse satisfaire à nos critères. Donc on a deux niveaux de diligence raisonnable, un au niveau corporatif. Donc on va évaluer les capacités techniques financières, managérial de l’exportateur. Et ensuite, une fois que l’opportunité a été identifiée, une fois que l’acheteur a manifesté un intérêt, on va compléter une diligence raisonnable au niveau de l’opportunité. 

– Donc on veut vérifier que le Canada est pas trop exposé en terme de risque, que les mesures d’atténuation du risque sont solides, que l’exportateur connaît le marché à de l’expérience dans l’exportation, que sa solution a déjà été vendue, un gouvernement étranger au Canada ou à l’étranger, excusez-moi et que l’exportateur a l’expérience technique et managérial pour mener à bien le projet et qui est assez solide financièrement pour aussi gérer un nombre une part du risque. Et une fois qu’on est à l’aise avec tout ça, on va valider avec Affaires étrangères et les collègues à l’ambassade s’ils sont à l’aise aussi avec les potentiels risques associés au projet. Et puis après ça, on va amorcer le développement du contrat avec l’acheteur. 

– Et là, comme je le disais, on n’a pas de contrat préétabli. Ça a vraiment une discussion pour voir comment que l’acheteur veut entamer ce processus. Et puis il y aura plusieurs discussions jusqu’à temps que tout le monde soit d’accord avec l’implantation. Les types de projets que nous pouvons faire peuvent prendre plusieurs formes, que ce soit des véhicules spéciaux, que ce soit des accords et des accords PPP avec des concessions ou que ce soit des contrats qui sont une simple vente. Donc ça peut, ça peut impliquer plusieurs partenaires financiers, dépendamment de la taille aussi du projet. 

– Donc, en termes d’exemple de projet que nous avons fait. On a fourni les simulateurs d’entraînement pour avion à la Air Force Royal Air, force de l’Australie, ils avaient besoin de formation sur les procédures pour Hercule dans un environment virtuel et réaliste, réaliste et immersif. Donc on a travaillé avec l’entreprise Bluedrop air force training pour fournir les simulateurs de formation en réalité virtuelle pour les responsables du chargement des C30 Hercule. Au Bangladesh, on a vendu des avions Q400-8 fabriqués par De Havilland pour la compagnie d’aviation Biman Airlines qui avait des besoins d’accroître le nombre de connectivité, sur le plan domestique, mais aussi dans les pays limitrophes, pour soutenir la croissance de l’avion air. 

– Dans le même pays au Bangladesh, ont fournit depuis 2014 avec Canpotex, ont fournit des ont rempli les besoins en potasse du gouvernement du Bangladesh et ont fourni maintenant 100 % des besoins en potasse du pays, avant c’était 30 % jusqu’à la jusqu’au à la guerre en Ukraine. Et donc c’est pour soutenir les c’est des besoins en agriculture. Donc des besoins agricoles, les le pays exporte, ça permet d’accroître ses capacités en exportation et les exportations en besoins en agricole ont triplé depuis depuis que la CCC est impliquée dans ces contrat là. 

– Aux Bermudes, on va sortir de l’Indo-Pacifique aux Bermudes on a fait un projet qui était le re-développement, le terminal avec l’aéroport international L.F. Wade, en partenaire avec le ministère des transports des Bermudes et Aecon donc, dans un cadre de de projets à partenariat public privé en PPP, sur un projet avec une concession de 30 ans, en utilisant un véhicule special, comment on dit ça, une société à vocation spéciale, puis on a fait ce projet là qui a été donc prendre des technologies de pointe améliorées, tout l’espace du décollage de l’arrivée, toutes les kiosques. 

– Donc supporter vraiment une augmentation, la croissance des passagers, le projet a été primé et y a un magazine international qui a qui indiqué que c’était le projet de l’année en 2017, en terme de projets d’infrastructure. Le vice premier ministre et ministre des finances a aussi souligné l’importance du projet pour le développement économique. On a fait aussi un autre projet avec l’aéroport international de Quito en Équateur avec les municipalités de Quito, qui est encore avec Eacon, puis une entreprise brésilienne, qui était un grand succès aussi. 

– Au Pérou on a mis en place le plus grand projet eau à eau d’irrigation au monde avec le ministère du développement agricole et de l’irrigation du Pérou. C’était la mise en œuvre d’une troisième phase du projet d’infrastructure CHAVIMOCHIC, qui était un contrat avec HATCH en tripartie donc CCC avec HATCH et CCC avec le Pérou, pour améliorer les terres agricoles existantes, des nouvelles terres aussi à cultiver, et fournir l’accès à l’eau potable. Donc à 40 000 familles. Donc on parle de 48 000 hectares de terres agricoles existantes et 63 000 nouveaux hectares. Donc c’est immense comme accès pour toute la valorisation des terres des cultures. 

– Au niveau de l’énergie propre. On parle d’énergie nucléaire. Récemment, on a conclu un accord avec une société étatique en Roumanie, SOCIETATEA NATIONALA NUCLEARELECTRICA pour la réfection de C1 qui était une centrale nucléaire CANDU, pour extensionner la durée de vie pour un contrat de 780 millions de dollars ou est ce que la CCC a conclu, un accord comme maître d’oeuvre avec la Roumanie et un sous-contrat domestique avec la firme Réalis et Atkins a eu un contrat direct avec la Roumanie pour protéger ses droits à propriété intellectuelle. 

– Et donc ce contrat ouvre la voie, plusieurs autres projets dans le secteur nucléaire. Le gouvernement avait des besoins pour répondre à une demande en énergie incluant la Moldavie également. Donc donc ça supporte aussi, il ne faut pas oublier, la transition énergie verte fiable, puis à faible carbone, présente aussi face au climat. En terme de matière en matière de lutte contre les incendies, la CCC a eu un très beau succès avec le gouvernement de la Bolivie en 2019, qui y avait des importants feux de forêt qui menaçaient une municipalité très proche de la portion Amazonie de la Bolivie dans la région de Chiquitanie. 

– Donc, il y avait des besoins d’aide d’urgence pour lui faire face aux feux de forêt. Et donc il y a eu des discussions qui ont eu lieu à la fin de l’été 2019 et en début septembre, en fait, c’était en une semaine, à partir du moment qu’on a, qui a eu un intérêt de signer un contrat en six jours, la CCC était capable de conclure un contrat avec la Bolivie et CCC, et avec Coulson et CCC pour livrer, déployer des Sikorsky et un hélicoptère Chinook lourd pour aider à renforcer la lutte contre les incendies. Donc, un très beau projet qui a permis de faire face aux feux de forêt. 

– Et donc, dans le même contexte de lutte contre les incendies, on a conclu un accord avec plusieurs gouvernements qui s’inscrit dans l’initiative du mécanisme protection civile de de l’Union Européenne rescEU. La CCC a signé un contrat avec la Croatie, la France, l’Espagne, le Portugal, l’Italie et la Grèce pour fournir des avions De Havilland pour lutter contre les feux de forêt, en raison des hautes variations, les températures des hauts risques de désastre naturel et de feux dans la région. Donc, ça nous amène à une autre section de notre présentation qui porte sur ou est ce qu’on peut trouver des opportunités d’affaires, pour des contrats qui pourraient être des contrats de gouvernement à gouvernement, ou des contrats de vente à des gouvernements étrangers. 

– Donc, la CCC travaille très près avec les collègues d’Affaires mondiales Canada. Moi même, je proviens de ce service. Ce sont les collègues qui sont dans les bureau régionaux à travail de Canada et à l’international. Dans 160 villes, plus de 1 000 employés délégués commerciaux à aident les exportateurs. Il y a aussi les provinces Investissement Québec, l’Ontario, l’Alberta, le Colombie-Britannique ont des représentations à l’étranger qui ont un mandat de promotion d’exportation. Donc on travaille aussi avec eux, Export développement Canada fourni du financement des fonds du fonds de roulement du financement, puis des des produits d’assurance contre les risques. 

– On travaille avec d’autres institutions financières aussi. Je reviens à affaire étrangère à Affaires mondiale Canada. La filiale commerce gère le programme CanExport pour les petites entreprises qui veulent aller chercher, pénétrer des nouveaux marchés. Donc, le programme finance une partie des coûts de transport programme très populaire d’ailleurs, lorsqu’ils ouvre un nouvel appel pour des opportunités de financement, c’est important de saisir des opportunités rapidement. Donc ça, c’est une façon d’identifier des opportunités. 

– On a des référencements d’opportunité, puis aussi de partenaires à exportateurs canadiens. Une autre façon d’aller chercher des opportunités. C’est un outil que nous avons GBOF.ca qui est un outil d’appel d’offres internationaux en anglais, c’est Global Bid Opportunity Finder. Donc GBOF.ca c’est un appel d’offres gratuit pour les entreprises canadiennes qui contient les appels d’offres de provenant de 200 juridictions dans le monde. On y retrouve plus de 5000 opportunités ajoutées à chaque jour. Il y a plusieurs pays en Indo-Pacifique qui sont listés dans cette base de données, dont les Philippines. 

– Je ne crois pas que l’Indonésie y figure je sais que les Philippines y sont, mais il y a aussi beaucoup d’autres gouvernements de la région. Donc je vous encourage vraiment vous enregistrer et à consulter les opportunités qui sont listées. Comment est ce que les entreprises peuvent travailler dans le contexte de gouvernement à Gouvernement? Donc les entreprises, nous on rencontre presque 600 entreprises par année, tous secteurs confondus. Ce qui est important, c’est vraiment que l’entreprise en question, qu’elle soit entreprise canadienne, mais qu’elle est des des services ou des des besoins qui sont pertinents dans un contexte de ce qui pourrait être en demande auprès d’un gouvernement étranger. 

– Si c’est une solution intrégratrice ou une solution clés en main, c’est encore mieux. Donc, la première étape pour nous, c’est de travailler avec l’entreprise d’écouter c’est quoi les solutions qu’elle a, d’en apprendre sur les démarches qu’elle aurait déjà entamée auprès des gouvernements acheteurs étrangers. Après ça, on va, on va valider, on va, on va qualifier l’entreprise. Donc on veut s’assurer que l’entreprise elle a l’expérience à l’international. Ça n’a pas besoin d’une grande expérience, mais une certaine expérience, on veut qu’elle a une expérience technique de la solution qu’ veut mettre de l’avant que sa solution a déjà été vendue auprès d’un gouvernement, que ce soit au Canada ou ailleurs à l’étranger, et que financièrement, l’entreprise est assez solide pour gérer une partie des risques du projet. 

– Donc ça, ce sont des éléments importants. Donc on a un formulaire de diligence raisonnable à faire compléter par l’entreprise. Une fois qu’on a complété ça, si on est satisfait de des résultats de cette évaluation de diligence raisonnable, là on pourrait être exposé à discuter avec un gouvernement acheteur et l’entreprise. Et on pourrait représenter l’intérêt des entreprises de l’entreprise auprès d’un gouvernement acheteur. Une fois qu’on a une opportunité identifiée que le gouvernement acheteur et qu’on est prêt vraiment à pousser la discussion sur les prix sur la portée du projet, sur l’étendue sur les discussions plus technique, on a une autre, un formulaire à remplir au niveau de l’opportunité. 

– Ça va inclure identifier toutes les risques potentiels sur le marché à 360 degrés, vraiment sur le pays. Les discussions avec affaires étrangères Affaires mondiale Canada au niveau du bureau géographique, au niveau de l’ambassade, on veut s’assurer qu’on est au diapason au niveau bilatéral, au niveau de la solution, au niveau du risque identifier les partenaires financiers. Puis une fois qu’on est à l’aise avec tout ça, on commencé à travailler sur le contrat. Comment démarrer que la CCC. Si vous avez un produit ou un service qui répond à un besoin d’un gouvernement acheteur, si vous avez les capacités financières qui sont nécessaires pour mener à bien une opération internationale, si vous avez au moins deux ans expérience dans la vente ou des services à l’international et si vous avez déjà vendu une solution à un gouvernement étranger ou ailleurs. 

– Donc je vous invite à nous contacter. À l’international dans le programme de maître d’oeuvre international. On supporte des projets qui sont d’environ 10 millions de dollars et plus. On a fait des projets plus petits par le passé, et si les projets sont simples à faire, on pourrait supporter des projets plus petits. Mais l’effort de notre équipe porte surtout sur des projets qui sont de 10 millions et plus. Au niveau de la Défense américaine, on va supporter des opportunités qui sont de 250 000 dollars américains et plus, sur la base d’appels d’offres qui sont et identifiés et qui sont listés sur sam.gov qui est la base de données d’appel de projets d’opportunités publiques du gouvernement américain. 

– Et nous on couvre la portion vraiment qui défense département de la Défense, toutes les programmes d’argent, le set aside qui sont mis de côté pour des petites entreprises. On supporte pas on support vraiment le volet traditionnel, la défense américaine. On a sur le site web, beaucoup de ressources, des produits spécifiques d’information sur nos programmes sur la défense américaine le programme de maître d’oeuvre à l’international sur des volets plus spécifiques des thématiques, technologies propres agriculture. Il y a d’autres secteurs. 

– Donc il, il y a beaucoup d’informations. Que pouvez aller chercher notre équipe est là pour vous rencontrer. Si vous souhaitez en apprendre davantage, si vous souhaitez discuter une opportunité, si vous souhaitez avoir un entretient avec nous pour expliquer ou est-ce que vous en êtes à l’international, on a une politique de portes ouvertes vraiment. Mon équipe gère voyage à travers le Canada pour rencontrer les nouveaux exportateurs, mais on gère aussi le centre de contact avec clientèle. Donc, si vous allez sur le site web dans l’onglet contact, contacter-nous, ça va tomber sur notre équipe. Puis on va vous répondre avec plaisir. 

– On est une équipe de cinq personnes. Moi-même, Jonathan McAuley, Matthew Larivière, qui sont des conseillers seniors en exportation, on aussi aussi Tito Alameida aussi conseiller à l’exportation et à Juliette Claud, qui va se joindre à nous à partir du 2 décembre, également conseiller à l’exportation. Donc, si vous êtes intéressé à discuter les opportunités de vendre un des gouvernement étrangers en utilisant la CCC vraiment heureux de pouvoir en discuter avec vous. Donc je vais mettre fin à ma présentation, puis je vais pouvoir, je suis là pour répondre aux questions. 

– Donc, des des questions qui ont été soulevées dans le webinair que je viens de donner en anglais, il y a tu des tailles minimales de contrat qu’on peut supporter, puis est ce que la CCC travaille avec des petites et moyennes entreprises? Certainement, il y a beaucoup de projets qu’on a fait qui sont de la taille des milliards de dollars, d’autres projets de millions de dollars. J’ai fait un projet en Australie avec une cathédrale pour la réfection d’un orgue de 2 millions de dollars. Donc si le projet il est simple, on peut faire des projets de beaucoup plus petite taille. Et pour les entreprises qui sont encore plus petites qui ont peut être qui pourraient ne pas se qualifier avec nous, il y a toujours une possibilité de cette entreprise de travailler avec un partenaire un peu plus gros, qui pourrait que vous pourriez collaborer qui pourrait livrer votre solution dans le cadre de peut être un programme plus englobant, plus compréhensible auprès d’un gouvernement. 

– Parce que dans un contexte de gouvernement à gouvernement, on peut discuter, on n’a pas vraiment de limite de l’offre de services qu’on peut offrir au gouvernement acheteur. Si le gouvernement acheteur a des besoins qui sont bien identifiés et qui les satisfait. Donc ça permet une entreprise d’offrir une offre peut être plus englobante, puis une petite entreprise peut fournir à cette entreprise là. Donc, il y a plusieurs possibilités de structurer un contrat. On n’est pas vraiment, on n’a pas vraiment une approche très stricte. 

– En terme de pays qu’on peut faire affaire dans l’Indo-Pacifique, on a signé un protocole de MOU pour un aéroport verte avec l’Indonésie, avec le Bapanas, il y a des discussions qui sont en cours. On a fait des projets avec la défense avec avec les Philippines, ce qui est important, ce n’est pas vraiment, on peut faire affaire avec n’importe quel palier de gouvernement. Donc, bien évidemment, dans un pays, un certain palier peut faire peut être palier municipal pour être plus à plus de possibilité de faire des contrats directs que le gouvernement provincial et d’un autre pays, c’est l’inverse. 

– Ça dépend vraiment du pays. Donc, si vous participer à une mission commerciale, vous allez à une foire commerciale, vous rencontrez le gouvernement acheteur, le fait d’établir une discussion c’est un première étape. Si jamais que le gouvernement a des besoins, que vous avez les solutions de tenter de répondre à ces questions le mieux possible, c’est une bonne approche et de parler avec nos collègues des ambassades délégués commerciaux ou la CCC, puis de voir si dans les lois de l’autorité en question, il y aurait des exceptions qui permettent à cette autorité là, de justifier un contrat sans appel d’offres. Des fois, il y a des raisons qui doivent être mises de l’avant, et ça dépend les priorités du gouvernement. 

– Mais si le gouvernement il y a des priorités et il n’a pas pas les capacités à l’interne pour acquérir cette solution facilement parce qu’il y en a pas les connaissances et la capacité ou peut être les niveau de gouvernance présente certains risques, peut-être aussi que le gouvernement a tenté de faire un appel d’offres par le passé, puis a échoué. Donc tout ça ce sont des raisons qui peut permettre de justifier un contrat sans appel d’offres. Si le gouvernement, par exemple, va financer un projet, ou s’il va le faire en PPP, c’est important de le savoir. Il y a certains gouvernements qui vont se retourner auprès d’une agence régionale, une banque régionale de développement, banque mondiale ou la banque africaine de développement ou la banque interne de développement. 

– Et ces banques là, généralement, vont demander un appel d’offres, ce qui fait que la CCC n’interviendra pas. Donc en fonctionne nous sur des termes commerciaux. Et puis au niveau de la défense, la CCC va travailler avec des pays qui ont des accords cadres de coopération avec la défense canadienne, mais on est très actif. Il y a des efforts commercial comme CANSEC par exemple moi, je coordonne les gouvernements étrangers qui viennent à CANSEC. Donc les compagnies qu’on peut qualifier à la CCC, on peut les introduire auprès du gouvernement acheteur qui serait peut être intéressés de faire les rencontres à leurs pavillons ou bien d’en apprendre sur leurs solutions qui sont qui sont avant emploi. 

– Donc, et puis, encore une fois, on peut travailler tous les paliers de gouvernement. Vraiment, il n’y a pas de limite. La question est toujours de d’abord d’identifier une opportunité potentielle, et ensuite d’approcher le gouvernement avoir quel est le mécanisme d’octroi de contrats direct si il existe, quelle autorité le porte dans le pays. Et quel pays cela vise si l’autorité qu’on cible est concerné, puis à ces dispositions là. Donc, la meilleure approche pour débuter, d’explorer les opportunités, c’est de prendre la tâche avec nous pour pouvoir discuter des opportunités à ce moment. Là. Si vous avez déjà des entretiens avec un gouvernement acheteur, on va prendre la discussion ou est ce que vous êtes rendu. Si vous êtes intéressé à faire que la CCC, c’est une chose, on peut vous supporter là dedans, puis peut être que vous n’êtes pas intéressé ou ou intéressé dépendamment des circonstances. 

– Si vous n’avez pas encore un gouvernement acheteur identifié mais que vous êtes actif à l’international, on peut vous aider à faciliter les introduction auprès d’acheteurs, en travaillant avec dans nos ambassades. Doc être est un client du service des délégués commerciaux peut aider. Ça peut être aussi les représentants provincial comme le Québec, par exemple, les missions du Québec à l’étranger, qui peut aider à faciliter les introduction. Donc c’est un peu comme ça qu’on fonctionne. Et puis sinon, je pense, il n’y a pas, je vous invite à prendre la tâche avec nous si vous voulez en apprendre davantage sur ce qu’on peut offrir, comme en une mission commerciale qui s’amorce avec la ministre Ng en Indonésie, puis aux Philippines, si vous comptez participer à cette mission, je suis le meilleur des succès heureux de discuter avec vous d’un plan de match avant de rencontrer les autorités du pays. 

– Si après la mission, vous avez eu les occasions de discuter avec un gouvernement d’opportunités, puis vous pensez que la CCC peut jouer un rôle heureux de faire un suivi avec vous. Il y a d’autres partenaires canadiens qui sont très actifs aussi pour aider les exportateurs. J’ai mentionné les délégués commerciaux avec le programme CanExport et le service même des commerciaux comme support les exportateurs. Ils ont quatre services importants préparés sur les marchés clés pour fournir des contacts qualifiés, puis aider à régler certains défis au niveau de l’exportation. Si vous avez des solutions innovatrices qui ne sont pas encore prêt à être commercialisables et NRC IRAP a des conseillers industriels pour aider à niveau de l’innovation au niveau de l’agriculture, FCC est un agent de la Couronne très active qui fournit du financement au niveau des équipementiers de toutes les joueurs, peu importe les niveaux de chaînes d’approvisionnement au niveau agricole, la CCC souhaiterait faire davantage au niveau agricole, que ce soit au niveau de la vente de commodité de produits céréaliers, par exemple, d’engrais fertilisants, ou bien la construction d’infrastructures en support à l’agriculture. 

– Donc, mais on est là vraiment pour tous les secteurs, le commun dénominateur pour nous et travailler avec un exportateur qui a une solution qui répond à un besoin d’économie étranger. Donc, c’est la fin de notre présentation. J’aimerais vous remercier énormément pour votre présence ici aujourd’hui. Je demeure disponible pour répondre à vos questions. Et encore, si vous avez des questions vous souhaitez prendre la tâche avec nous, allez sur le site web de la CCC et remplissez le formulaire de contact, ça va tomber sur le bureau de notre de notre équipe qui gère le centre des contacts de la clientèle et sera un plaisir de vous répondre. Donc, merci encore beaucoup et je souhaite vraiment le meilleur des succès. Si vous participez à la mission commerciale à venir, et pour saisir d’autres opportunités dans l’Indo-Pacifique. Merci beaucoup.

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